Quelques productions écrites par notre public dans nos atelier de Français.
Loin du bruit…
Je voudrais être dans un endroit calme et tranquille, où il n’y a pas de bruit. Je souhaite que la joie règne autour de moi.
J’aime me balader au bord de la mer, le soleil qui brille.
Je vois dans mon esprit le monde qui fond et le soleil qui me nargue à force de briller.
La parole me cause plus de distraction que le bruit. C’est que l’un détourne l’esprit, tandis que l’autre ne fait que remplir et
frapper mes oreilles.
Il n’y a pas de calme que celui que répand la raison.
La véritable tranquillité est celle où s’ébat une bonne conscience.
Un bruit qui me fatigue, savez-vous d’où vient-cela?
Le bruit est dans mon âme, car, parce que le corps repose, il ne faut pas croire que l’âme soit paisible.
Baya
Elle
Cinq camarades discutent ensemble.
Le premier explique : Chaque fois que je gaspille de la nourriture, elle se met en colère ! J’en ai marre !
Le second réplique : Quand je reste dehors tard la nuit, elle hurle ! C’est ennuyeux !
Le troisième ajoute : Elle n’aime pas qu’on reste longtemps devant l’écran, elle me dit « alors, t’as pas encore fini tes devoirs ! » C’est dur !
Le quatrième renchérit : Elle n’aime pas que je fréquente des copains mal éduqués ! Oh ! Elle n’a pas l’esprit ouvert!
Le cinquième,lui, reste silencieux.
– Et toi, tu n’as rien à raconter?
Les larmes aux yeux, il répond : Si ! Quand ma mère était encore en vie, elle faisait tout pour me protéger, elle me manque beaucoup !
Baya
Cultiver sa patience
Le récit de Kim
Mon grand-père me parlait très souvent de ce vieux sage Chinois, Trinh Tu, qui avait mis deux pots à côté de lui. Chaque fois qu’il pensait, parlait faisait une bonne chose il mettait un haricot blanc dans le premier pot. Chaque fois qu’il pensait, parlait, faisait une mauvaise chose, il mettait un haricot noir dans le deuxième pot. Dans un premier temps, il y eut beaucoup d’haricots noirs ; très perturbé, il se corrigea. Peu à peu, au fil du temps, il s’améliora… moins de haricots noirs, plus de haricots blancs… Il se sentit mieux, il était heureux !
Le récit de Baya
C’est l’histoire d’un petit garçon qui avait un mauvais caractère. Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience il devrait planter un clou derrière la clôture. Le premier jour le jeune garçon avait planté 37 clous derrière la clôture. Les semaines qui suivirent il apprit à contrôler son humeur et il planta de moins en moins de clous. Ainsi il découvrait qu’il était plus facile de contrôler son humeur que d’aller planter des clous derrière la clôture ! Un jour il contrôla son humeur toute la journée ! Son père lui dit alors de retirer un clou à chaque jour où il contrôlerait son humeur. Un jour le jeune garçon annonça à son père qu’il ne restait plus aucun clou à retirer ! « Bravo !», lui dit son père, « tu es devenu patient !».